Une information qui questionne.
Je dois avouer que c’est non sans surprise que j’ai lu cette information. Naturellement, comme la culture SUPERCRITIC me le dicte, j’ai eu envie de contrôler cette information. Car effectivement, que les articles générés IA dépassent ceux écrits par des humains, doit nous amener à certaines réflexions. Alors, je n’ai pas résisté à la volonté d’approfondir les choses pour mieux comprendre. Un besoin nécessaire de prendre du recul, comme pour mieux digérer l’info et en mesurer les impacts. Car il serait probablement trop facile, de ne le voir que sous l’angle négatif. On peut également se demander ce que cela peut nous apporter. J’aime à penser que la réflexion peut nous aider à ne pas subir les choses. A ne pas nous jeter à bras trop ouverts dans l’aventure.
S’agit-il d’une fake news ?
Avant toute chose, il me fallait s’assurer que cette affirmation repose sur des faits tangibles et des travaux sérieux. Or, plusieurs études convergentes publiées en 2024-2025 confirment la tendance. Une des plus citées émane de l’agence Graphite. En fait, elle a analysé 65 000 articles issus de la base CommonCrawl, l’une des plus grandes archives publiques du web. Selon cette étude, dès novembre 2024, la proportion de textes générés par intelligence artificielle a dépassé celle des contenus écrits exclusivement par des humains. Le cap symbolique des 50 % a même été franchi. Effectivement, on constate en janvier 2025 une montée à 55 % en janvier 2025, avant une stabilisation proche de ce seuil dans les mois suivants.
Les principaux moteurs de recherche ne mettent pas en avant ces articles générés par IA. Pour aboutir à cette conclusion, Graphite s’est reposé sur des outils comme SurferSEO, spécialisés dans la détection algorithmique des signes d’écriture automatisée (structures linguistiques, styles répétitifs, marqueurs d’IA). Ils estiment leur taux d’erreur à moins de 5 % sur l’échantillon. D’autres sources, comme Comarketing-News ou Presse Citron, relayent et clarifient ces résultats. Ils soulignent que la majorité de ce contenu généré n’est pas nécessairement visible. Car la plupart de ces articles IA ne sont pas mis en avant par les principaux moteurs de recherche. Effectivement, ces dernier privilégient encore la qualité humaine.
Il faut donc comprendre que la donnée existe, qu’elle est robuste et documentée, tout en gardant à l’esprit les limites méthodologiques inhérentes à la détection algorithmique et au mode de collecte des échantillons. Mais le constat est là : le web s’est massivement industrialisé, et la production de textes automatisés y dépasse désormais la création humaine.
Qu’entend on par articles générés par IA ?
Dans le cadre de l’étude citée ci dessus, le mot « article » ne désigne pas uniquement des textes de presse classique. Mais il intègre une grande diversité de contenus publiés en ligne. Concrètement, cela englobe :
- Les billets de blogs, qu’ils soient spécialisés ou généralistes ;
- Les pages d’actualité, y comprennent celles produites en masse sur des sites médias automatisés ou de niche ;
- Les présentations, descriptions de produits ou notices techniques sur des sites marchands ou institutionnels ;
- Les posts longs sur des forums, plateformes communautaires ou sites de questions/réponses ;
- Même des contenus marketing, guides, FAQ, simulations de tests ou classements.
Par exemple, pour CommonCrawl, une page qui contient plus de 300 mots structurés en paragraphes, titrée et indexée sur le web, entre dans le comptage des « articles ». Et ce qu’il s’agisse d’un article d’actualité sur un grand média, d’un billet de blog personnel ou d’une fiche explicative sur un site e-commerce. Il est donc important de garder à l’esprit que la statistique ne porte pas uniquement sur la presse traditionnelle, mais bien sur l’ensemble des textes éditoriaux publiés sur le web, ce qui explique le volume massif détecté du côté de la production d’articles générés IA.
Quels sont les dangers du fait que la majorité des articles sont écrits par l’IA
Tout d’abord, il semble intéressant de se livrer à une réflexion sur les dangers de ce constat. Car cela préoccupe de nombreux chercheurs, professionnels et institutions. En outre ces risques sembles être de différentes natures :
- Propagations de fausses informations : L’IA peut produire et diffuser rapidement des contenus erronés ou biaisés. Avec le risque d’amplifier les fake news et la désinformation. Les barrières de vérification semblent encore très faibles.
- Biais et discriminations : Les modèles d’IA s’appuient sur des bases de données souvent imparfaites. Ce qui peut avoir pour conséquence de perpétuer des préjugés, des stéréotypes et des inégalités déjà présentes dans la société.
- Uniformisation et perte de diversité : La généralisation de l’IA risque d’uniformiser les styles, les opinions et la créativité sur le web. Ce au détriment de l’authenticité humaine et de la pluralité des voix qui fait aussi l’intérêt d’un contenu.
- Diminution de la vigilance : Une confiance excessive dans les productions IA peut réduire l’esprit critique. Et par conséquent, affecter la capacité des lecteurs à vérifier la fiabilité des sources.
- Risques pour la démocratie et les droits fondamentaux : On peut craindre que des esprits mal intentionnés utilisent l’IA pour manipuler l’opinion. Oui bien encore, profiler ou traquer des individus, et fragiliser la protection de la vie privée.
- Impact sur l’emploi et la créativité humaine : L’automatisation massive des textes menace les métiers liés à la rédaction, à l’édition et risque d’appauvrir la créativité humaine.
- Contenus toxiques ou dangereux : L’IA peut favoriser la diffusion de contenus haineux, violents ou nuisibles, notamment sur les réseaux sociaux et les forums.
Force est de constater que ces dangers appellent à une vigilance accrue. Une supervision humaine systématique reste impérative. De plus, semble impératif à chacun d’entre nous de mener une réflexion éthique sur la place à donner aux contenus produits par IA dans notre société.
Quels sont les avantages des articles générés par IA ?
Dans l’esprit SUPERCRITIC, je ne pouvais pas terminer sans une note positive. Sans compter qu’il n’est pas dans nos habitudes de raisonner à charge. Alors, malgré les inquiétudes légitimes, il est important de souligner que la montée en puissance de l’IA dans la rédaction de contenus apporte aussi des bénéfices notables. L’un des principaux atouts réside dans le gain considérable de productivité. Car l’IA peut générer des articles rapidement. Ce qui permet de libérer ainsi du temps précieux pour les rédacteurs humains. Ainsi ces derniers peuvent se concentrer davantage sur la créativité, l’analyse approfondie et la personnalisation du contenu. De plus, la disponibilité 24h/24 et 7j/7 des outils d’écriture IA permet de réagir instantanément à l’actualité. Et donc de couvrir des sujets avec une rapidité inégalée, ce qui est un avantage certain dans le contexte d’un web en perpétuelle évolution.
L’IA au service de l’humain pour lui faciliter la tache.
L’intelligence artificielle excelle également dans la capacité à traiter et synthétiser de vastes quantités d’informations. Elle favorise la réalisation de contenus riches et documentés en un temps record. Elle contribue également à la cohérence et à la standardisation des contenus. Et elle est plus particulièrement utile pour les marques et entreprises qui souhaitent véhiculer une image homogène et professionnelle sur leurs différents supports. Enfin, ces technologies permettent une réduction sensible des coûts de production. Ce qui les rend accessibles même aux petites structures ou aux indépendants désireux de produire du contenu de qualité.
Au final, bien utilisé, l’IA devient un formidable outil d’aide à la création. Qui, loin de remplacer l’humain, complète ses forces pour produire un contenu plus efficace et pertinent.
Bien évidemment, il cet article a été écrit avec l’intelligence artificielle.
