Le magazine SUPERCRITIC est né d’une évidence forte, celle de bousculer l’ordre apparent afin d’aller vers un nouvel état. Un état qui ressemble enfin au futur dont nous avons besoin, adapté au vivant et à ce qui nous rend pleinement humains.
Le nom est venu avant tout le reste : SUPERCRITIC.
Un mot presque trop dense, trop technique, trop chargé. Il désigne un état de la matière si poussé, si tendu, qu’on ne peut plus vraiment le nommer. Ni liquide, ni gaz, ni stable, ni instable. Une matière qui a franchi un seuil invisible, celui où les choses ne sont plus ce qu’elles étaient. C’est cette métaphore-là qui nous a guidés. Nous vivons une époque supercritique. Les systèmes débordent, les repères s’effondrent ou se figent, tout est en mutation rapide. Matière, vivant, politique, langage, vérité. Et pourtant, beaucoup font semblant de ne pas voir, ou réduisent cette complexité à des récits simples, lisses et confortables.
Donner forme à ce qui n’en a pas encore
Ainsi, ce magazine est né pour contrer cette simplification, et veut donner forme à ce qui n’en a pas encore. Il veut explorer cet entre-deux instable, où la pensée peut encore être fluide et libre, où les images ne sont pas réduites à illustrer, mais deviennent des outils de transformation. Le magazine SUPERCRITIC n’est pas un média de surface. C’est une chambre d’observation à haute pression. Un espace pour regarder le monde dans ses tensions les plus profondes, et tenter d’y voir les formes d’un autre possible.
Le magazine SUPERCRITIC : accepter de voir autrement
Mais ce possible exige une révolution de notre regard. Changer est difficile, bien sûr, mais ce changement est aussi profondément bénéfique. Il suffit parfois simplement d’accepter de voir autrement, de délaisser les anciens repères pour accueillir la possibilité d’un monde différent, plus juste et plus vivant. Ce geste simple, chacun peut le faire. Nous avons en nous, individuellement et collectivement, la force nécessaire pour enclencher cette révolution intérieure et la porter ensemble. Ce magazine est une invitation à se réinventer et à envisager que la meilleure façon d’agir sur le monde soit, avant tout, d’accepter de le voir sous un autre angle.
